P.S. Pré-post : C'est un assez long message. C'est tout!Je n'ai jamais été une grande
fan des hôpitaux. Pas à cause que ça prend souvent 350 289 millions d'années avant d'être vu 36 secondes par un médecin. Non... En fait, c'est que je n'aime pas quand les autres me plaignent. Je n'aime pas vraiment être le centre de l'attention quand je suis malade.
Pourquoi je vous raconte ça? [Et là, on note que je raconte quelque chose pour laquelle je n'aime pas me faire plaindre. Un peu paradoxal, vous me direz.
Well... j'ai envie de le raconter vite fait pareil.]
Parce qu'hier, je suis entrée d'urgence à l'hôpital. Après souper, aussi soudainement qu'une crampe aux orteils, je me suis sentie opprimée au niveau des poumons. Comme si quelqu'un s'amusait à m'étouffer en pesant de plus en plus fort avec son genou sur mon thorax. La douleur était comme un cerceau qui se resserait toujours plus autour de mon haut de corps.
Paraîtrait-il que la couleur m'avait quitté et que mes lèvres étaient
tendance secondaire 4 au CSC, c'est-à-dire totalement blanches. J'avais de la difficulté à aligner 2 mots sans perdre mon souffle et, laissez-moi vous dire, c'était loin d'être plaisant!
Alors voyant que ça ne se résorbe pas, mes parents et moi embarquons dans la voiture. En chemin, on croise des lumières rouges et des jeunes qui apprenent à conduire. « ALLÔ! Ça te tente pas d'apprendre à conduire ailleurs ou plus vite? »
À l'Urgence, une fille attend déjà devant la fenêtre de la répartitrice. Celle-ci ouvre sa vitre et lui demande sa carte d'assurance maladie. La fille répond qu'elle ne l'a pas et
blablabla... Pendant ce qui semble une éternité pour mes poumons, je me dis que ça fait vraiment exprès. Je suis à l'article de la mort [notons ici la surenchère] et l'autre pauvre conne a pas ses cartes. Ma mère capote et j'essaie de la rassurer... [
MISSED!]
La répartitrice s'aperçoit enfin de mon état et me fait passer tout de suite. Sérieusement, la fille = A1. Elle fait bien sa job, et ce, rapidement. Elle me pousse ensuite jusqu'à la salle d'examen et c'est à ce moment que ça commence à rouler...
Dès que je suis installée sur la civière, la
médecine [parce que docteure, j'aime pas ça] vient me voir et donne des ordres d'une voix posée aux 3 infirmières et au
vraiment trop bel infirmier qui l'accompagne. Prise de sang et adrénaline d'un bord, soluté et autre patente dans le bras de l'autre, des électrodes sur la poitrine...
everything. J'ai même eu droit à la radiographie, à l'électrocardiogramme et à l'inalothérapeute qui me fait respirer dans un masque qui fait de la boucane.
Mon état s'améliorer, je suis capable de respirer et la pression sur mes poumons s'estompe. Mais pas pour longtemps. Par 2 fois, j'ai eu droit à la montagne russe du souffle très court. Bref... Après être descendue du manège pas si
hot, je me suis mise à faire la danse du bacon dans mon lit. Je n'avais pas vraiment froid, sauf dans les extrémités, mais j'étais incapable de contrôler mon claquement de dents et les spasmes qui parcouraient mon
pauvre corps endolori corps.
Finalement, tout était beau et, comme d'habitude, personne n'est capable de cerner le mal dont j'ai été atteinte. Une allergie soudaine? Des pierres quelques part dans mon intérieur? Un spasme qui aurait bloqué mes poumons? Un démon qui voulait s'emparer de mon corps?
No sé!Et comme ça aurait peut-être pu se reproduire, j'ai dû « dormir » à l'hôpital, endurer le tube de soluté dans mon bras et un bébé qui a pleuré pendant au moins 2 heures pendant la nuit... Le lendemain matin, j'ai même eu droit à un
tellement bon, sûrement le meilleur de ma vie, déjeuner hospitalier : un jus d'orange et un oeuf à la coque [ça, ça va], un gruau (enfin... une purée louche qu'ils appellent gruau...) et des
toasts toastées, mais détrempées parce que j'ai dû attendre que le médecin [un gars cette fois!] viennent me voir avant de manger.
Je m'en tire donc avec d'immenses bleus sur les bras, quelques trous d'aiguille [5 au total], des médicaments et... une épipène. [Et là, ma mère capote encore plus. « T'oublieras pas de la traîner partout, là?
Tsé, y a un p'tit gars à [1,2,]3-Rivières qui est mort parce qu'il l'avait pas avec lui et
blablabla... »]
Alors en gros, c'est ça. Et le pire dans toute cette histoire folle et Ô combien intéressante, c'est que j'ai manqué les oraux d'Enjeux de mes collègues de classe... QUEL DOMMAGE! [*tousse, tousse*]