mardi 30 décembre 2008

Aie pas peur des mots...

Ce soir, je relisais mes derniers posts. Je suis bien l'auteur des ces articles, mais j'ai été étonnée de voir à quel point ils ne reflétaient pas la personne que je suis... ou du moins, celle que je crois être.

Depuis mon entrée au secondaire, je refuse de démontrer pleinement mon côté vulnérable devant ceux que je côtoie tous les jours. J'ai en horreur que les gens me prennent en pitié, je déteste pleurer. La bonne humeur est toujours de mise... tout comme le petit caractère et le sarcasme.

Et avec l'écriture de ce blog, comme je n'ai aucune idée des gens qui me lisent (il y a une fonction, mais je n'ai AUCUNE idée de comment ça marche!!), je me suis permis de révéler un côté de moi plus... sensible? J'aurais pu inventer des histoires, créer des situations de toute pièce, mais j'ai préféré raconter ma vie et ce qui s'y passe réellement.

Bien des fois, ce n'est pas pertinent. Combien de fois ai-je écrit des posts sur l'Individu sans même le mentionner? Et quelques fois, j'ai même « osé » écrire comment je me sentais, ce que j'aurais tant aimé être en mesure de lui dire en pleine face. Je l'ai souvent dit : quand il s'agit de sentiments, je suis meilleure pour l'écrire que pour le dire haut et fort. Bien entendu, la portée n'est pas la même...

Avec l'Ex, tout a commencé à l'écrit. Je me souviendrai toujours de la première fois qu'il m'a écrit... « S'cuse moi... est-ce que "compréhension", ça s'écrit bien comme ça? » Plus tard, j'ai su que c'était pour une lettre qu'il écrivait à celle qui lui avait brisé le coeur au cours de l'été... :) L'Ex a toujours su manier les mots pour me faire frémir... Ceux-ci auront toujours été notre moyen privilégié pour communiquer... jusqu'à la dernière seconde.

Pourtant, je ne voudrais plus d'une relation comme celle-ci. Même si je ne suis pas SI à l'aise pour exprimer oralement ce que je ressens (parce que pour le reste, je suis TRÈS confortable...), je crois que c'est dorénavant le moyen le plus efficace pour que la bonne communication reste toujours vivante.

Depuis ce que nous appellerons, à partir de maintenant, le vendredi noir, j'ai eu droit à DEUX gars qui ont craint la « confrontation » et des mots. Et c'est avec mon manque de tact (sur lequel je travaille fort...) que j'ai envie de leur dire que s'ils ont peur des mots, peur de me dire clairement et EN PERSONNE ce qu'ils ont/doivent me dire...

Et bien... dans le fond, ce sont eux les pires. Ce sont eux qui passent à côté d'une discussion qui pourrait être pas mal plus enrichissante que ce à quoi ils s'attendent...

Encore une fois, c'est pas très cohérent. Mais... ça se tient. Et c'est quand même un peu logique!

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